Arrêtons la pollution plastique

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Mis à part quelques améliorations esthétiques qui ont apporté un vernis marketing, les usages des objets en plastique sont les mêmes que ceux qu'ils ont remplacé. Pas de révolution derrière cette matière omniprésente, pas de grand discours pour en prôner l'intérêt, juste une adoption lente et profonde dont la moindre remise en question est rarement envisagée. Alors on utilise le plastique pour tout : sacs, pailles à boire ou à maraîchage, ficelles, bouteilles, isolants, élastiques, téléphones, filtres de cigarette, ordinateurs, boites, jouets... C'est économique, facile et rapide à fabriquer, souvent fragile alors idéal pour un destin de « consommable ».

The Hindu Business Online - 21 mars 2013 : Notre chemin de fer est un dépotoire geant

En Inde, lorsque les gobelets ont pris la place des poteries bas de gamme pour le thé, l'utilisation est restée la même. Avant, on buvait et on jetait le récipient par terre et il se désagrégeait sans grand dommage. Avec les gobelets, même pratique, autre résultat. Il y a 20 ans, un couple de potiers français a tenté de réintroduire la poterie bon marché pour parer à l'inondation de plastique et redonner du travail à des personnes modestes. Vous en aviez entendu parler ? Une initiative qui a porté ses fruits mais qui ne doit pas rester unique dans son genre. Dans les villes des États-Unis, de France et d'ailleurs, le laitier déposait les bouteilles en verre pleines et récupérait les vides. Maintenant, le lait sort d'emballages high-tech fait de couches superposées d’aluminium, de plastique et de papier. Heureusement, la filière a développé un procédé de recyclage à coup de traitements chimiques et de machines... quand la brique est recyclée.


Le Monde - 09 mai 2012 : Le 7e continent de plastique : ces tourbillons de déchets dans les océans

Aujourd'hui, la matière magique converge aux quatre coins des océans pour former des amas dans lesquels la masse de plastique y est six fois plus élevée que celle du plancton. - quand elle n'a pas été entreposée dans des décharges ou brûlée. Avec le temps elle se désagrège en petites particules, comme la pierre qui devient sable. Avec le temps, elle devient assimilable par tous les êtres vivants. Par exemple, à la grande braderie de Lille, 200 kilos de plastique ont été ingérés par les participants puisque les moules si consommées pendant les festivités en avaient accumulées. Ces mollusques voient ainsi leur espérance de vie grignotée, leur seul tort : filtrer 20 litres d'eau polluée par jour. Les représentants de chaque espèce animale vivant dans des zones contaminées subissent des sorts comparables. Qu'en est-il pour nous ? La prise de conscience nécessaire sera peut-être atteinte en France lorsque d'autres pays commenceront à gouter aux progrès apportés par le fantastique plastique. C'est tout de suite que doit cesser la fabrication de ce poison à l'aspect anodin, bien au delà des sacs en plastique.

En signant cette pétition, je

demande aux pouvoirs publics de faire le nécessaire pour cesser la prolifération du plastique en interdisant rapidement son utilisation par les entreprises,

participe à l'emmergence d'une prise de conscience plus large sur ce phénomène trop faiblement abordé, trop dangereux pour être ignoré et auquel nous pouvons chacun et chacune apporter des solutions.

Mobilisation créée par Citoyens en Transition
19/2/2014

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